Introduction à l’accessibilité numérique

L’accessibilité numérique est devenue un enjeu majeur dans un monde ou près de 15% de la population mondiale vit avec une forme de handicap. En France cela représente 12 millions de personnes concernés. Pourtant, d’après le baromètre de l’accessibilité numérique, 1 site web sur 2 ne respecte toujours pas les obligations légales en matière d’accessibilité. 

L’accessibilité numérique ne représente pas seulement une obligation légale, c’est une véritable nécessité pour garantir à tous, un accès équitable aux services en ligne.

Qu’est-ce que l’accessibilité numérique ?

L’accessibilité numérique consiste à rendre les services et les contenus disponibles en ligne, utilisables et compréhensibles par tous les utilisateurs, y compris les personnes en situation de handicap. 

Elle vise à garantir une expérience inclusive et équitable en éliminant tout obstacle susceptible d’empêcher un utilisateur de naviguer, comprendre et interagir avec des sites web, des applications ou bien des documents numériques.
Cela se traduit par la mise en œuvre de pratiques de développement et de design responsables, qui tiennent compte des divers besoins des utilisateurs.

L’accessibilité est un principe fondamental qui est encadré par des normes et des législations internationales et nationales comme le Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité (RGAA).
Ce référentiel présente une longue liste de critères et de tests techniques permettant d’évaluer et d’assurer la conformité des services numériques.

En France, la loi impose aux services publics et à certaines entreprises privées, de se conformer aux normes de RGAA, sous peine de sanctions importantes.

Pour qui code-t-on un site web accessible ?

Tout le monde peut être amené à consulter et interagir avec votre site web. 
En particulier les personnes en situation de handicap,  pour qui le numérique représente un puissant levier d’inclusion et d’autonomie.

Favoriser l’accessibilité de votre site, c’est adopter une démarche inclusive en tenant compte des besoins spécifiques liés à différents types de handicaps :

• Les handicaps visuels : Cela inclut les personnes non-voyantes, mal-voyantes ou daltoniennes, pour qui les lecteurs d’écrans, les contrastes des couleurs et les textes alternatifs des images sont indispensables.
   
• Les handicaps auditifs : Cela concerne les personnes malentendantes, pour qui les sous-titres et les transcriptions de contenus audio et vidéo sont essentiels.
   
• Les handicaps moteurs : Les personnes atteintes de déficiences motrices qui peuvent être en incapacité d’effectuer certains mouvements comme utiliser une souris ou un clavier.
   
• Les handicaps cognitifs ou les troubles de l’apprentissage : comme la dyslexie ou les troubles de l’attention qui nécessitent des textes clairs et une structure d’information simple et logique.

L’accessibilité numérique s’adresse également aux personnes âgées pouvant être confrontées à des déficiences ou à des difficultés d’adaptation devant des interfaces complexes. 
Elle vise aussi les utilisateurs se trouvant dans des conditions de navigation particulières comme dans des endroits à faible luminosité ou à faible connectivité. 



 

Les 4 principes fondamentaux

Les 4 grands principes fondamentaux de l’accessibilité numérique sont définis par les WCAG (Web Content Accessibility Guidelines). Ce sont des directives internationales qui ont été établies pour rendre le web plus accessible. 

Ces principes constituent les bases du RGAA et assurent que, pour être accessible, un contenu numérique doit être :

• Perceptible : L’interface utilisateur et les informations doivent être conçues pour être facilement perceptible par tous les sens des utilisateurs. Cela implique d’offrir des alternatives aux contenus visuels et auditifs pour les personnes en situation de handicap.
   
• Utilisable : Les utilisateurs doivent pouvoir naviguer et interagir avec un contenu numérique de façon optimisée et fluide, peu importe leurs capacités motrices.
   
• Compréhensible : Les contenus numériques doivent être faciles et simples à comprendre tant pour les utilisateurs que pour les technologies d’assistance.
   
• Robuste : Les contenus numériques doivent être en mesure de fonctionner correctement et d’être compatibles avec une variété de technologies d’assistance, de navigateurs et d’appareils. Les pages doivent rester accessibles même lorsque les technologies évoluent ou que de nouveaux outils d’accès sont utilisés.

Les référentiels de l’accessibilité

Pour garantir que les contenus numériques soient accessibles à tous, de nombreux référentiels ont été mis en place, aussi bien à l’échelle internationale que nationale. Ils sont essentiels pour assurer une expérience web universelle à l’ensemble des utilisateurs. 

• Le web à l'international :  Le World Wide Web Consortium autrement dit W3C, est un organisme international dont le rôle est de définir des standards techniques universels liés au développement web. Sa mission ? Garantir que le web reste un espace ouvert, évolutif et accessible à tous. C’est dans ce but qu’il a créé l’initiative pour l’Accessibilité du web (WAI).

Son influence étant mondiale, il impacte directement la façon dont les développeurs vont concevoir des solutions numériques inclusives et conformes.

• L'accessibilité du web à l'international : Les Web Content Accessibility Guidelines (WCAG) sont les lignes directrices internationales de référence pour l’accessibilité web. Développées dans le cadre de l’initiative pour l’accessibilité du web (WAI) du W3C, elles ont été conçues pour être applicables partout dans le monde. 

Les WCAG comprennent 13 règles qui reposent sur les quatre principes fondamentaux de l’accessibilité numérique et se déclinent selon 3 niveaux de conformité : 

 

• L'accessibilité du web en France : En France l’accessibilité numérique est encadrée par le Référentiel Général d’Amélioration de l’Accessibilité, connu sous le sigle RGAA. Il est édité par la Direction Interministérielle du Numérique (DINUM) et mis régulièrement à jour pour intégrer les nouvelles évolutions des normes. Ce référentiel reprend les fondements des WCAG, tout en intégrant des adaptations spécifiques au contexte français, comme la gestion de la langue. 

Il se décline en une liste de 106 critères qui doivent être testés et évalués pour garantir la conformité d’un service numérique. Pour être conforme aux exigences du RGAA, un contenu doit pouvoir satisfaire les deux premiers niveaux A et AA des WCAG.

RGAA : Les 13 domaines concernés et les tests à effectuer

Les critères de contrôle du RGAA  sont répartis en 13 thématiques principales qui couvrent chacune des aspects spécifiques de l’accessibilité web.

Parmi les domaines concernés on retrouve : 

1. Les images
2. Les cadres
3. Les couleurs
4. Les contenus multimédia
5. Les tableaux
6. Les liens
7. les scripts
8. Les éléments obligatoires
9. La structuration de l’information
10. La présentation de l’information
11. Les formulaires
12. La navigation
13. la consultation

Avec cette structure, le RGAA fournit un cadre clair et précis pour concevoir des contenus numériques garantissant une expérience utilisateur équitable et fluide.

Mise à la norme RGAA du site web de Novaway

Consciente des enjeux de l’inclusion dans l’univers numérique, Novaway s’engage à renforcer l’accessibilité de son site web à tous les utilisateurs, en le rendant conforme aux exigences du RGAA. 

Cette mise à jour s’inscrit dans notre démarche de garantir une expérience numérique inclusive, permettant à chacun de comprendre et d’interagir de manière autonome avec le contenu de notre site.

Pour y parvenir, nous avons analysé en profondeur plusieurs aspects du site, allant de la structure de navigation, aux éléments de contenu et informations. Des ajustements ont ainsi été réalisés pour répondre aux critères du référentiel et ainsi assurer la mise en conformité du site.

Envie d’en savoir plus ? Nous partagerons prochainement un article détaillant les étapes clés de la mise en conformité de notre site avec les actions techniques mises en œuvre. Restez connectés !